Qui songerait aujourd’hui à mettre en cause le pain, les pâtes et le fromage (parmi d’autres aliments) dans la dépression ?! Si la relation peut paraître incongrue au premier abord, elle est pourtant loin d’être anodine...
Qui songerait aujourd’hui à mettre en cause le pain, les pâtes et le fromage (parmi d’autres aliments) dans la dépression ?! Si la relation peut paraître incongrue au premier abord, elle est pourtant loin d’être anodine...
Parce qu’il joue un rôle crucial pour notre vitalité. Ce « bouillon de culture » bourré de bactéries (au moins 160 espèces différentes), de champignons et de levures en tous genres tapisse tout l’intestin et fait l’interface entre l’environnement et l’organisme.
Les leçons de l’approche orthomoléculaire
Un an plus tard… Quel bilan ?
Un an après la publication de mon article « Vitamines et microbiote dans le traitement de la schizophrénie », un petit coup d’œil dans le rétroviseur s’impose. L’année qui vient de s’écouler me permet d’enrichir et de nuancer mon propos.
Comme vu dans un précédent article, se nourrir de protéines dès le petit déjeuner ne suffit pas toujours pour assurer un fonctionnement psychique optimal. C’est souvent un excellent début pour un regain d’énergie et de bonne humeur, mais il faut pouvoir assurer la transformation des protéines en neurotransmetteurs que sont la sérotonine, la mélatonine, la dopamine, la noradrénaline et la catécholamine, le GABA…
De l’importance des protéines au petit-déjeuner pour synthétiser des neurotransmetteurs et prévenir ou guérir la dépression
Moins de dépression chez les Rosbifs que chez nous, les Frogs ? Peut-être ! Car le fameux petit déjeuner anglais riche en protéines (œufs, bacon, etc.)
Voici l’histoire de la rémission de M… un jeune homme de 21 ans qui me consulte pour des symptômes caractéristiques d’un trouble psychotique d’allure schizophrénique.
Choisir de devenir médecin était pour moi une façon de donner un sens à ma vie professionnelle. J’espérais ainsi pouvoir aider mon prochain, ou en tout cas multiplier les occasions de contribuer utilement à la vie de mes semblables. J’étais à l’époque très influencé par l’idée « qu’on fait son bonheur en s’occupant de celui des autres » et que « c’est en donnant que l’on reçoit. »
À une époque où je commençais à fortement m’intéresser à la relation entre intestin et psychologie et donc aux liens entre la dysbiose intestinale et les symptômes d’ordre psychique, je suis tombé sur le livre GAPS du Dr Natacha Campbell-McBride que j’ai trouvé captivant.
Alors que s’achève la première édition de la formation en Thérapie Narrative, donnée avec Catherine Besnard-Péron au sein de Pilgrim Conseil, vient le moment pour moi de me retourner sur l’expérience vécue et de me poser quelques questions réflexives afin de découvrir où cette formation m’a amené, là où je n’aurais pas été si je ne l’avais pas animée…